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Chasseur de dragon et vigilance | Andrew
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Olesya Mcdeagan
feeling the wind
Olesya Mcdeagan

wish to the stars
arrivée : 20/01/2023
posts : 19

âge : 31

Jeu 23 Fév - 15:10


Chasseur de dragon et vigilance

@Andrew Oakwood

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Dimanche, je sortais du refuge animalier, le weekend était le seul moment où je pouvais y travailler. Ce dimanche matin avait été assez chaotique, un adoptant était venu en disant qu'iel voulait adopter un louveteau. Un peu interloquée j'avais répondu que détenir un loup n'était pas légal. - ces humains et leur besoin de domestiquer les animaux dit "sauvage" me fatiguent.  Si les animaux sont dans leur habitat naturel ce n'est pas pour que des bipèdes décérébrés viennent les en arracher pour les enfermer dans un appartement.- Est-ce que je déteste les humains ? Non pas vraiment, je vis comme une humaine quatre-vingt dix-neuf pourcent du temps. Je déteste simplement ceux qui n'ont aucun respect, pour les êtres vivants, qu'ils soient humains ou non d'ailleurs.

C'est toujours un peu énervée de cette confrontation que je me dirigeais vers les ruines de l'ancien Château de Fate Hill. Ce bâtiment, tout le monde connaissait son histoire, des moments historiques s'étaient produits ici. J'avais mon carnet à dessin sous le bras. J'avais besoin de calme et de recentrer mes pensées. Si le château n'était pas complétement détruit, l'air froid passait à travers les murs, ça lui donnait un peu une ambiance de film d'horreur. Vous savez ce froid glacial qui fait frissonner le personnage principal juste avant qu'un drame se produise?

Penser à ce genre de choses n'était peut-être pas la meilleure idée qui soit. Je m'asseyais au sol, face à ce morceau de tapisserie, déchiré. Je ne pourrai dire ce qui lui est arrivé, est-ce l'usure ou du vandalisme ? Impossible de le savoir...

Ce n'était pas la première fois que je m'installais devant ce bout d'œuvre d'art tissée. Je me mis à reproduire le peu de détails que l'on pouvait y distinguer un personnage, un chevalier ? Peut-être. Un chasseur de dragon ? Oui ! Non sûrement pas non c'est mon âme d'enfant qui parle là.

Je terminais les traits de ce valeureux "chasseur de dragon" quand mon téléphone se mit à sonner. Entendre Holy FVck de Demi Lovato dans ce décor médiéval, ça ne collait vraiment pas.

Je regardais mon téléphone pour savoir qui osait me déranger. Bryan ... J'aime mon frère, vraiment mais parfois j'ai l'impression qu'il me flique.

Je soupirais et décrochais:

- Bryan, j'ai le droit de vivre sans te rendre de compte tu sais ? Ouais ... Je sais que tu t'inquiètes pour moi, mais... Il va bien falloir que je puisses vivre ma vie tranquillement. Il est mort ... À moins qu'il revienne sous forme de fantôme y a peu de chance que ce chasseur puisse me tuer hein ... Oui mais .... Ça fait tr-

Un craquement de sol m'arrêta dans ma phrase. Il y avait quelqu'un d'autre dans ces ruines. Instinctivement ma main se porta à la dague cachée au niveau de ma hanche, prête à la sortir au moindre risque.

Bryan et son pouvoir de penseur compris rapidement ce qui se passait et me dit de rester calme de ne pas paniquer que c'était peut-être juste un chat. Un gros chat qui porte de lourde chaussures vu le bruit de ces pas. J'avançais à pas de loup la main toujours sur la dague.

- Qui est là ? Demandais-je sur un ton assuré presque autoritaire qui faisait ressortir les sonorité de mon bon viel accent ukrainien.

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Andrew Oakwood
feeling the wind
Andrew Oakwood

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arrivée : 20/02/2023
posts : 11

âge : 31

Ven 24 Fév - 13:15


Cela ne faisait pas une semaine que j'étais là, le reste de mes affaires devait me parvenir que dans une semaine je n’avais que le strict nécessaire sur moi. Je profitais alors du week-end ici pour découvrir un peu l’île et me balader. Je devais prendre mes fonctions le lendemain et j'étais assez impatient de comprendre ce qui se trame ici. Ma mère m’avait raconté ce qu’elle savait sur cette île mais cela relève plus des mythes et légendes. Elle me dit juste que si je devais trouver des réponses, ça serait bien là-bas.

J’avais donc profité de cette froide journée pour sortir courir dans la forêt et faire un tour au château, on disait que c’était un incontournable de l'île. Ce fut un réel plaisir de naviguer jusqu’au château, je fis quelques détours pour simplement profiter de la nature. Je compris à ce moment que j’avais peut-être passé un peu trop de temps dans les villes. je me sentais chez moi ici, cela me rappelait que je devais prendre contact avec la meute du coin pour m’annoncer et la rejoindre selon la coutume. Mais bon cela n’était pas pressant j’avais un château à visiter, je suivais donc la brochure pour arriver à celui-ci. Il gisait comme mort mais fier et encore imposant, un cadavre qui n'aurait rien perdu de sa superbe. Mon esprit vagabonda à l'idée de toutes les légendes et les histoires que ce lieux aurait raconté. Je me dis que je devrais alors faire des recherches pour en découvrir plus à son propos. Sachant que j'allais courir et crapahuter sûrement dans cette forêt et ce château je n'étais apprêté que d’un pantacourt un petit gilet, et de chaussures de sécurité. J’avais pris l’habitude de porter des chaussures assez lourdes pour parfaire mon entraînement. Porter un certain poids permet d’accentuer l'efficacité de l’exercice.

Mais je ne m'attendais pas alors en grimpant dans celui-ci à tomber sur quelqu’un, je n’avais pas spécialement le pas léger, je ne chassais pas mais j’entendit une voix qui résonnait comme un écho. UN fantôme? Sûrement pas, je sais que je suis moi même un garou mais les fantômes je n’y avais jamais eu à y faire face. Cela ressemblait plus à la voix d’une jeune femme.

Je levais les mains le prospectus alors a la main, avant d’entrer dans la pièces d’où semblait venir la voix, et cela n’était bien sûr pas un fantôme mais bien une jolie et charmante jeune femme. Sa posture par contre quand a elle était plus sur la défensive, j’avais l’habitude de faire attention à cela, dans les interventions il était souvent primordiale de calmer les victimes ou de connaître leur état émotionnel.

Ma voix était calme et ma posture totalement neutre j’avance pour entrer complètement dans la pièce sans montrer de précipitation .

“ Je m’appelle Andrew, je venais visiter le château je suis arrivé sur cette île il y a une semaine, je pensais que ça serait vide je ne voulais pas vous importuner mademoiselle .”

Mais Je fut frappé d’un fragment de souvenir à ce moment.. il se dissipa aussitôt mais comme quelque chose de latent je le savais là .

“ Sachez que si cet endroit vous appartient je m’excuse de mon intrusion je ne souhaitais sincèrement pas pénétrer chez vous mais cette brochure parlait de cette endroit “

Je faisais un signe de la tête en direction de la brochure dans ma main.
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Olesya Mcdeagan
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Olesya Mcdeagan

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arrivée : 20/01/2023
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Dim 26 Fév - 12:47


Chasseur de dragon et vigilance

@Andrew Oakwood

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Mon frère hurlait mon prénom dans le téléphone. Je ne réagissais pas à ses cris, trop à l'affût de la moindre attaque de la part du jeune homme qui se trouvait face à moi. Ma main se referma sur le manche de la dague. Une chose était sûre ce n'était pas un vampire nous étions en plein jour, s'il s'agissait d'un chasseur il aurait déjà attaqué vu ma position qui montrait clairement que j'étais prête à me battre jusqu'à ce que mort s'en suive s'il le fallait.

Peut-être un humain ? Si c'était le cas la méfiance restait de mise mais avec ma nature lupine il y avait peu de chance que je leurs je me détendis un peu sans vraiment lâcher ma dague

" Alesshia putain répond" cette prononciation très ukrainienne de mon prénom (que tout le monde avait tendance à prononcer comme ça s'écrit, alors qu'on n'est plus proche du nom Alice que de Oléssia ) me fit sortir de mes pensées. Je repris mon frère...

- Wow détends toi c'est juste un curieux qui visite les ruines... Mais ... Non s'il en était un vu que je suis visiblement prête à me battre il m'aurait déjà attaqué... Bah non les enfants de la nuit ne sortent pas le jour on est pas dans Twilight ... Oui je vais bien, t'inquiète. C'est le 7 mars la prochaine pleine lune. Ouais ouais t'inquiète... Après avoir perdu un rein je suis bizarrement devenue très douée pour me défendre.

C'est ainsi que je raccrochais et que le prénom que le jeune homme avait prononcé me fit plonger un instant dans les méandres d'un vieux souvenir

"Viens on va jouer ailleurs ils sont bêtes"

Je secouais la tête, ça n'était probablement pas lui... Que ferait le petit londonien de quatre ans qui avait joué au parc avec moi, ici ? Non, c'était impossible. De toute façon si c'était lui et qu'il se souvenait de moi le fait d'avoir entendu mon frère hurler mon prénom allait réveiller l'un ou l'autre souvenir

Je me raclais la gorge avant de m'excuser au près du jeune homme :

- Pardon mon frère est légèrement paranoïaque. À croire que je suis en sucre et que je vais disparaître sous la pluie.

Je ris un peu avant de continuer, essayant de ne pas me laisser envahir par les vieux souvenir de mon enfance. Mon cerveau cherchait à me dire quelque chose mais je ne savais pas vraiment de quoi il s'agissait. La louve tapie en moi semblait s'agitait également. C'était bizarre. On était loin de la pleine lune pourtant

- Je m'appelle Olesya Mcdeagan et non cet endroit ne m'appartient pas. Si c'était le cas je me serais probablement battue pour qu'il ne tombe pas en ruine ainsi.

J'avais toujours mon carnet à dessin dans la main. Je devais avoir l'air de l'intello bizarre qui va se perdre dans des lieux bizarres voir dangereux.

- Non je viens simplement régulièrement dessiner ou lire ici comme il y a peu de monde qui passe par ici. Mais c'est vrai que la brochure conseille sa visite. Si vous voulez y faire un tour allez-y faites juste attention où vous mettez les pieds le sol est pourris par endroits. On dit aussi qu'il est hanté. Personnellement je n'y ai jamais croisé le moindre fantôme mais allez savoir... Cette ville est tellement pleine de surprises...

Je lève légèrement les yeux au ciel avant de rire un peu à nouveau.

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Andrew Oakwood
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Andrew Oakwood

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Mer 1 Mar - 13:51


La jeune fille avait l’air vraiment tendu je me sentais presque comme une proie tous mes sens était en éveil. Au vus de sa carrure et de la mienne, en plein jours c’était soit une humaine soit une sorcière , une chasseuse aurait attaqué, et un vampire n'aurait pas était là, et je l’aurais surement sentie.

Heureusement que j’était venu courir avec mes chaussures coquées, un coup de pied ou deux auraient sûrement suffit à la mettre hors d’état. Mais c’est quand j’entendit vaguement son prénom crier par la personne au téléphone avec une conversation plutôt étrange que je compris, je fut déjà frappé comme en plein cœur par un souvenir, celle d’une enfants dans un parc de Londres mais ce n’était pas possible qu’elle soit la puis après tout je ne l’avais jamais revue elle ne se serait jamais souvenu de moi.

Je pouffais d’ailleurs de rire quand elle cita Twilight, j'essayais de le masquer mais ce n’était pas une grosse réussite. Mais elle parla de pleine lune .. ça n'avait pas de sens ou alors au contraire cela en avait bien trop.

Je me posais doucement contre un mur un rictus sur le visage, la situation semble plutôt cocasse, tellement ironique qu’elle en était improbable.

“ Heureusement pour nous alors il ne pleut pas “ Dis-je en rigolant avec légèreté.

“ Paranoïaque? vous semblez en avoir vus des vertes et des pas mûres au vu de votre démarche défensive, et de votre rein semblerait. J’en suis navré, d’autant plus qu’au vu de la discussion que vous avez eu … je “

mon aplomb retomba je ne savais ni quoi aborder en 1er ni comment le formuler

“ Et bien vous me rappelez une enfants que j’ai connu l'espace d’une après midi dans un parc… et ça me semble bien ironique de se retrouver ici .. si vous êtes bien cette enfant“

Je me sentais comme attiré par elle maintenant, je ne pouvais pas dégager mon visage de son visage. De ses traits si doux, malgré que sûrement l’espace d’un instant elle aurait pus essayer de s’en prendre à moi.

“ excusez-moi la situation m’a ..déstabilisé.. enchanté Alesshia.. ça ce prononce bien comme ça non? Je suis Andrew, Andrew Oakwood et je suis plutôt ravi de pas avoir pénétré votre domaine sans votre permission ça aurait été gênant”

Je ne pus m'empêcher de sourire à ses conseils, après toutes les nuits à traquer des monstres je pense qu’un château à visiter de jours ça devrait aller . Elle avait l’air plus détendue, et sans m’en rendre compte mes épaules se sont relâchées, mon corps entier s'était mis sur la défensive instinctivement.

“ Je peux.. peut-être vous tenir compagnie quelque peu avant de repartir en exploration? enfin si vous le désirez bien évidemment. et..oui pleine de surprise comme vous dites.
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Olesya Mcdeagan
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Mer 1 Mar - 14:27


Chasseur de dragon et vigilance

@Andrew Oakwood

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Il me regardait comme pour calculer comment me botter les fesses et j'eus envie de rire avant de dire :

- Tu n'es pas humain, un humain ne me regarderait pas comme s'il devait se préparer à la moindre attaque. Tu n'es pas non plus un vampire tu serais entrain de cuire sinon, un chasseur non plus vu le nombre de fois où mon nom a été prononcé dans leur rangs, t'aurais déjà tenté de me tuer. Trop musclé pour être une naïade et vu ta capacité à te faufiler partout, j'ai affaire à un loup n'est-ce pas ? Ne te fie pas à ma carrure derrière ce pull hivernal il y a une louve surentrainée

Je ris un peu m'asseyant au sol, il blagua sur le fait qu'il ne pleuvait pas et je levais les yeux au ciel. Puis il sembla curieux de la paranoïa de mon frère et de ma posture.

- Il y a treize ans, alors que j'étais sortie avec des amis, je me suis faite agressée par un chasseur qui effectivement m'a poignardé le dos et un rein au passage... C'est pour ça que dès que je sors mon frère panique... C'est ridicule un peu... Mais bon je l'ai repoussé il est tombé et s'est brisé la nuque donc bon... 

Je disais cela avec légèreté mais en réalité je culpabilisais toujours de sa mort ça n'aurait pas dû arriver. 

Il sembla perturbé un instant et ce qu'il dit ensuite que je lui rappelais une enfant qu'il avait connu dans un parc à Londres plusieurs années auparavant je dus blanchir à nouveau...

- Je ... Euh ...

Impossible de poser des mots bug cérébral complet. J'ouvris mon carnet à dessin sur le portrait de l'enfant que j'avais dessiné tellement de fois. Je lui tendis le carnet

- Si cette enfant avait un fort accent étranger et était au bord des larmes parce que quatre gogoles de l'orphelinat se moquait d'elle et de son anglais approximatif. Ça doit être moi...

Mes yeux ne pouvaient lâcher les siens et la louve ne cessait de s'agiter. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Elle était si calme d'habitude. 

- Du coup mon idiot de frère était inquiet que la pleine lune soit aujourd'hui et que je ne sois pas sous surveillance pourtant j'arrive à la contrôler maintenant ... Ma famille adoptive est un peu surprotectrice... Désolée d'avoir parlé à mots coupé, si par hasard tu avais été humain j'aurais eu l'air sortie de l'hôpital psychiatrique ...

Je ris un peu, c'était clairement le cas parler de vampire et de pleine lune au téléphone, à moins de parler d'une séance de jeu de rôle autour de Vampire mascarade c'était difficile à justifier.

Lorsqu'il proposa de me tenir compagnie je hochais la tête. Il pouvait rester s'il le voulait après tout je ne faisais que dessiner 

- je me demandais simplement ce que pouvait être l'entièreté de cette tapisserie. Mon âme d'enfant de l'est ne peut s'empêcher de s'imaginer qu'il devait y avoir un dragon, mais je crois que j'ai une imagination un peu trop débordante.

Je riais un peu avant de tourner mon regard vers la tapisserie en question.



Dernière édition par Olesya Mcdeagan le Mer 1 Mar - 14:38, édité 1 fois
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Andrew Oakwood
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Andrew Oakwood

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Mer 1 Mar - 14:32


Je ne pus m’empêcher de rigoler face à la description de la charmante demoiselle en face de moi, une analyse sans faille telle une sherlock des temps moderne. J’eu un léger rougissement au lèvre alors qu’elle parler de ma musculature impossible pour être une naïade. Elle m'avait donc regardé ? j'étais peut être légèrement gêné après tout avec tout ce qui c’était passé et les discours de ma mère qui disait que je devais me trouver une louve l’idée ne pus que me traverser l’esprit. Puis elle avait un je ne sais quoi … un truc qui appelait le loup en moi comme si elle avait réveillé quelque chose…

Je pouffais de rire quand elle me dit de ne pas se fier à sa carrure sous son pull

“ Si je peux me permettre a moins de … chahuter avec toi, ou de te retirer ton pull je vais devoir te croire sur parole mais mon père m'a appris à toujours me méfier des gens en face de nous. Les gens qui ne sont pas humains ne sont que rarement ce qu'ils présentent. Mais je me dois d’applaudir ton sens de la déduction et j'espère ne pas marcher sur les plates bandes de la meute du coin du coup, je n’ai vu aucune marque de celle-ci depuis mon arrivée. “

Je m’assis en tailleur en face d’elle, c’était plus pratique et plus respectueux, j'esquisse un léger sourire quand elle leva les yeux au ciel. Ce moment me remémora des souvenirs, ceux d’un amour naissant et d’un amour violemment perdu. mon visage se renferma une petite seconde, elle n’y était pour rien et elle n’avait pas à en pâtir ma vie passée. Mais je me sentais con quand elle me parlait de son agression, j’osé jamais parler de mon passé et pourtant une inconnu me raconter un moment fort et même si elle essayais de le cacher je ressens une grande souffrance dans son geste.

“ Bon au moins avec moi tu n’as rien à craindre. J’ai fait ma transformation très jeune, et j’ai été entrainé pour être une arme. Alors si ça peut le rassurer, et même si tu n’en a pas besoin au moins avec moi, tu crains rien. Je suis désolé pour ton agression je ne peux qu'imaginer ce que c’est… je n’ai jamais été la proie à vrai dire.

Lorsque je fis allusion à la fillette de mon enfance je la vis devenir livide, par réflexe je tendis le bras dans un geste rapide mais maîtriser avant de me stopper net

“je suis désolé un réflexe, vous êtes devenu si blanche…”

J'attrape alors le carnet de dessin qu’elle me tendait. Je crois que c’est moi qui devint blanc a ce moment… impossible ça ne pouvait pas être elle.. si? Le destin aurait donc était si farceur que ça ?

Mon visage se figea… c’était bien moi enfant je me souvenais de ce jours je ne l’avais jamais oubliée..

“ Je.. mais .. comment c’est possible… toi ici une louve en plus …. mais… Je me souviens de ce jour..je ne t’ai jamais oublié.. “

Elle me parla alors de son frère, ça me permit de revenir à moi. de reprendre un peu d’aplomb, je sentait l’animal en moi surexcité même en pleine chasse il n’était pas comme ça. Comme s' il voulait hurler à la lune alors que la lune ne brille pas encore.

“ Par chance je ne suis pas humain et ça à peut-être évité une rixe alors .. tant mieux qu’il s'inquiète et que tu ais parlé avec franchise. ça a fixé la situation rapidement, mais je le comprends mes parents on était très inquiets les premières fois et c’était arrivé très jeune pour moi, et il aurait fallut plaider la folie, ou alors être une joueuse de jeu de rôle vampire, je crois qu’il y en a un sur les loups et les vampires, des membres de la meute en disait du mal une fois disant que c’était twilight sur 20 niveau cohérence “

Je pouffais un peu de rire, insolite comme rencontre ainsi que comme lieu mais j'étais heureux quand elle accepta que je lui tienne compagnie, je n’avais pas envie de partir à vrai dire…

Alors qu’elle me parla de la tapisserie, je levai les yeux vers celle-ci, tentant d’en découvrir les moindres secrets. J'esquisse un sourire en coin quand elle me partagea son avis.

“ Et pourquoi pas ? Après tout dans l’époque médiévale et renaissance le dragon était très représenté. Et dans la chrétienté Saint Michel combat un dragon, alors peut être que c’est bien un chevalier en armure brillante qui vient défier un dragon. Dans certains mythes et légendes comme chez Tolkien on dit que les dragons aiment amasser des trésors pour dormir dessus, une triste images qu’on pourrait voir de notre notre société D'ailleurs…

je me suis peut-être un peu emballé me dis-je alors tout bas.


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Olesya Mcdeagan
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Olesya Mcdeagan

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Ven 3 Mar - 20:16


Chasseur de dragon et vigilance

@Andrew Oakwood

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Il confirma mes doutes sur son identité surnaturelle. Il espérait ne pas être sur le territoire de la meute. Ce n'était pas le cas après tout ce château était un lieu touristique, les loups de la ville ne pouvaient pas se l'approprier. 

Il me taquina disant qu'il devrait me croire sur parole car il ne pourrait pas pas le vérifier de lui-même. Je ris un peu avant de retirer le pull en question, laissant apparaitre ma musculature digne de ce que les gens appellent "fit-girl". L'étui dans lequel se trouvait ma dague était également visible, mais je ne m'en préoccupais pas car il n'y avait rien à craindre.

- Non le château étant un lieu touristique, il ne peut pas appartenir à une meute. Ne t'en tracasses pas. Mes parents biologiques ont réussi à m'inculquer la méfiance des autres aussi sans compter les autres traumatisme qui m'ont rendu hyper vigilante et m'ont poussé à tout faire pour ne plus être cette petite fille fragile qui pleure parce que l'on se moque de son anglais

Dis-je sur un ton monocorde comme si j'avais honte de l'enfant que j'avais été. Je n'aurai pas dû avoir honte de celle que j'avais été, mais sachant que mes parents biologiques étaient très probablement la cause du fait que j'avais les chasseurs aux fesses depuis des années..

- Peut-être que c'est de mes parents que j'aurai dû me méfier...

J'avais pensé à voix haute perdue dans mes réflexions. Je secouais la tête pour reprendre contact avec le moment présent.

Il sembla se renfermer sur lui-même pendant quelques minutes. Tout ce que je pus lire dans son regard fut la douleur, laquelle ? Aucune idée et je me gardais bien de lui poser la question. Ma louve elle par contre grognait intérieurement, elle semblait frustrée et ... Inquiète ? Du comportement du jeune homme. Mais enfin ? On se connaissait à peine. Ma louve n'avait jamais agi comme ça encore moins avec la présence d'un homme. Il n'y avait aucune raison pour elle de se comporter comme ça. À moins que ... 

Pendant une seconde je fus prise d'un flashback, mon frère Alejandro qui me parlait de notre nature de loup.

"Mes parents biologiques étaient âmes sœurs, ils m'ont raconté que leurs loups s'en étaient rendu compte bien avant eux. Cependant deux âmes sœurs n'ont aucune obligation de finir ensemble.."

Et si...? Non ce n'était pas possible. C'était clairement impossible. Et pourtant l'agitation de ma louve pouvait s'expliquer ainsi.

Je secouais la tête afin de retirer cette idée saugrenue de ma tête.

Il parla alors de mon agression, disant qu'il n'avait jamais été une proie. Moi je l'avais été bien trop souvent. 

- J'ai été la proie deux fois dans ma vie, c'est terminé maintenant.

J'avais assez vu la mort en face ainsi. Ensuite, il eu le réflexe de m'empêcher de tomber lorsque je blanchis et je réagis en reculant un peu. Il s'excusa se rappelant probablement que j'avais été agressé.

Il regarda le portrait que j'avais dessiné tant de fois durant mon enfance et mon adolescence, il devint livide et bégaya un mélange de question et d'affirmation.

Je repris depuis le début afin de répondre à ses interrogations.

- Peu de temps après notre rencontre j'ai été adopté par les Mcdeagan... J'ai toujours su que j'étais une louve, ma première transformation date de deux semaines après l'agression... Et je n'ai jamais oublié ton visage non plus. Cet après-midi est le seul souvenir heureux que j'ai de mon enfance.

J'avais changé de sujet, il semblait être très perturbé, je ne souhaitais qu'il me fasse un malaise dans ce château poussiéreux et crasseux. S'il venait à se blesser en tombant, c'était un truc à choper une infection et la mort.

Ma louve s'énerva à nouveau. Je soufflais un bon coup avant de répondre à ses réflexions par rapport à ma famille.

- Mes parents ne sont pas réellement inquiets, ils me font confiance, mon père m'a entraîné au combat au corps à corps, ils savent que je ne risque pas de mourir à nouveau à cause d'une attaque parce que je suis sans défense. Mes deux frères aînés eux, sont totalement paranoïaques. Je contrôle ma louve depuis belle lurette, mais eux sont encore au stade où il faudrait m'attacher dans le sous-sol de la maison pour éviter que je sorte. Ça fait 10 ans que j'ai mon propre appartement mais ... 

Je ris un peu

- Je pense qu'ils m'ont cru morte et que ça les a traumatisé, heureusement qu'ils ne savent pas tout de l'agression sinon ils m'empêcheraient d'avoir la moindre relation...

Dis-je avec une voix qui tremble légèrement, si je ne le disais pas avec des mots mais je faisais clairement allusion à l'agression sexuelle que j'avais subie et qui était encore aujourd'hui un traumatisme que j'avais encore bien du mal à combattre.

Je finis par changer de sujet en parlant de la tapisserie et de ce que mon cerveau pouvait s'imaginer par rapport à elle. Il se lança dans une analyse très intellectuelle de cette dernière et je l'écoutais sans l'interrompre.

- À l'époque le dragon aurait pu représenter la pauvreté, la famine, la mort voire même la peste, enfin tout ce qui rendait la vie quasiment impossible à l'époque médiévale. Aujourd'hui, il serait plutôt la représentation du capitalisme et de toute les discriminations que ce système peut engendrer .... Ouh .. je m'emballe peut-être un peu, j'aurais peut-être pas dû renoncer à mes études de sociologie...

Je ris à nouveau un peu

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Andrew Oakwood
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Mer 15 Mar - 19:51


Je fus clairement surpris alors qu’elle retira son pull, j'avais plutôt dit ça pour rigoler, une boutade je ne m'attendais pas à ça, je pense que le rouge m'est légèrement monté aux joues avant de détourner pudiquement le regard, au pas qu’elle n’était pas jolie à regarder, mais cela faisait un moment que je n’avais pas vu une fille nue,  et ça déclencha un mouvement de recul chez moi.

Elle s’ouvrit alors à moi, elle avait l’air d'en avoir sacrément bavé en tout cas, j’étais triste pour elle, je relevais sa tête, remarquais l'étui de la dague et sa musculature affinée, effectivement, elle pourrait sûrement se défendre à n’en point douté. Et je ne souhaitais pas me mesurer à elle. Son frère semblait tenir à elle et cela je pouvais le comprendre, s' il m'arrivait quelque chose, ma famille remuerait ciel et terre pour me retrouver.

“ Oui tu as raison il y aurait trop de passage pour être le territoire d’une meute, enfin ça a l’air touristique plus que de passage, mais peut être que la saison n’aide pas non plus. Et je ne connais pas ta vie ,dire que je la comprends serait hypocrite, mais.. Elle n’a pas l’air d’avoir été facile alors si tu as besoin d’aide, pour en parler, ou t’entraîner, même si tu en as peut-être pas besoin, tu peux compter sur moi. “  

Je remontais les yeux pour la regarder sans la moindre gêne

“ Je ne sais pas si tu aurais dû t’en méfier… je ne sais pas si c’est mieux je suis né garou dans une famille de garous et depuis ma transformation j’ai été entraîné à tuer alors.. Nos parents sont ce qu’ils sont l’important, au final c’est la femme que tu es devenue non? “

Mais au fond de moi cette agitation, cet instinct m’appelait à faire un pas vers elle a m’ouvrir, je comprenais alors ce lien fort, je ne comprenais pas son origine ni comment il fonctionnait, mais je savais que je pouvais m’ouvrir à elle.. Comment lui demander de me faire confiance si moi même je ne faisais pas un pas vers elle ?

“ Je ne l’ai jamais été j’ai fait de mon mieux pour ne jamais avoir à tuer un humain et donc évité les chasseurs… mais plus jeune, ma première copine, j’ai retrouvé son corps mort alors qu’elle était enceinte … Et plus jeune, ce qui a déclenché ma transformation a été, la mort accidentelle de mon meilleur ami alors… Je sais ce que c'est de souffrir. Et je suis désolé que tu aies eu à subir ça… “

J’essayais de ne pas me renfermer, mais au fond de moi, mon cœur se serrait, je faisais confiance à cet instinct au fond de moi qui ne m’avait jamais trahi, mais j’avais peur de sa réaction…

mon regard se figea dans le sien, le mien était humide, je n’étais pas sûr de savoir quoi penser de tout ça, mais j’étais bien ici avec elle , avec cette inconnue que le destin avait remise dans ma vie, cette inconnue qui croisait mon chemin à nouveau, mais qui semblait réveiller quelque chose en moi que je ne contrôlais pas, que je ne comprenais pas…

“ Sans te mentir, mon enfance a été plutôt heureuse, mais je n’ai jamais oublié le visage si doux, et cet accent dont les gens se moquaient… c’est même ce moment qui me permit de garder le contrôle, ce moment de paix auquel je pouvais me raccrocher alors que ma transformation a suivi quelques années plus tard…"



j’écoutais donc attentivement ce qu’elle me disait, je pouffais de rire avant de me figer et de souffler “ mince c’était peut être pas drôle finalement”

“ Je comprends, j’ai évité le sous-sol perso, mais je me doute que ce n’est pas marrant surtout quand on contrôle.  Au final s’il s'inquiète c’est qu’il t’aime, moi ma mère si je ne l’appelle pas toutes les semaines elle envoie la garde nationale me chercher donc bon.. “

Dis-je en rigolant avec légèreté. j’allais tendre la main la voyant tremblante avant d’arrêter mon geste net, comprenant que ça ne l’aiderait sûrement pas. On disait toujours qu’il fallait adapter son comportement face à la victime, mais ce n’était pas victime enfin pas pour moi pas aujourd’hui… c’était autre chose que je n’aurais su définir.

je ris en cœur avec elle:

“ Cette tapisserie nous fait nous emballer tous les deux semblerait. Mais je suis d’accord avec toi, je serais curieux de pouvoir voir l’original de cette tapisserie. Et du coup pour ton dessin tu optes pour quoi alors ? Un dragon protège un donjon ou un trésor ? “
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Olesya Mcdeagan
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Olesya Mcdeagan

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Ven 17 Mar - 15:29


Chasseur de dragon et vigilance

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Il sembla gêné de me voir retirer mon pull, je portais évidemment un débardeur en dessous. Aucun homme ne m'avait vue nue à part peut-être mes frères quand ils rentraient dans la salle de bain alors que j'étais sous la douche. Je ris légèrement.

- j'ai plusieurs couches de vêtements tu sais... Mais c'est adorable d'avoir détourné le regard...

Quand  il compatis à ma vie je fus attendrie, c'était gentil. Lorsqu'il me proposa de m'entraîner, je tentai de ne pas éclater de rire.

- J'ai 3 grands frères qui te feront subir le pire des interrogatoires, s'ils apprennent que nous nous côtoyons. Il est vrai que ma vie n'a pas été simple. Mes parents biologiques étaient probablement des criminels ou du moins une famille de chasseur les a haï au point de m'avoir chercher pendant 13 ans et tenter de me tuer... Mais j'ai sept frères et sœurs et des parents adoptifs merveilleux, en dehors de cette agression qui a fait de moi la louve que je suis aujourd'hui, j'ai eu une vie plutôt agréable. Je regrette un peu d'avoir abandonné mes études mais à part ça. Et l'été ce château est vraiment visité, en hiver il y a moins de monde c'est vrai, je m'y réfugie souvent pendant cette période de l'année. 

Il me fit comprendre qu'il avait été entraîné à tuer, oui à tuer les vampires comme beaucoup de loups-garous.

- Mes parents biologiques ont probablement fait du mal autour d'eux. Et tu es un loup entraîné à tuer des vampires, ça ne fait pas de toi un monstre, c'est censé être une mission de vie de faire disparaître les vampires...

Même si je me refusais à tuer qui que ce soit vampire ou non d'ailleurs. Mais je me gardais bien de lui dire, il ne comprendrait sûrement pas et je n'avais aucune envie de rentrer dans un débat interminable sur le fait que tuer me rendrait malade.

Il sembla comme perdu dans ses pensées pendant un instant, comme s'il débatait avec lui-même. Soudainement il se mit à parler.

Il me parla de son premier amour, de sa fin tragique, mon cœur se serra, quel enfer de perdre la personne que l'on a aimé et son enfant ainsi. Et puis son meilleur ami... C'était beaucoup trop pour une si courte vie...

- Mon dieu... Je suis désolée... Tu n'aurais jamais dû vivre tout cela... Ce n'est en rien ta faute...

Je ne sais pas pourquoi j'avais prononcé cette dernière phrase. Certainement parce que j'aurais eu besoin d'entendre ces mots les deux fois où j'avais frôlé la mort et où la mort avait été présente.

Il avait les yeux humides et si ma terreur des hommes était bien présente mon empathie et probablement ma louve surprotectrice, prirent le dessus et je vins lui tendre un mouchoir et poser ma main sur son épaule. Ce geste de réconfort n'était pas grand chose mais vu ma méfiance envers la gente masculine c'était tout ce dont j'étais capable. 

Il m'émeut disant que notre rencontre lui avait permis quelques années plus tard de prendre le contrôle de son propre loup. Puis il rit légèrement quand je lui fis part du sous-sol familial, il murmura un semblant d'excuse et je ris à mon tour.

- Oh ne t'inquiètes pas, c'est drôle. Ce sous-sol a été créé il y a des années pour pouvoir gérer les transformations du deuxième grand frère. Visiblement contrairement à moi son loup était du genre violent, la première année alors ils ont cru bien faire en faisant pareil avec moi, je suppose. Et oui ils m'aiment mais j'ai 30 ans aujourd'hui, plus dix-sept je sais me battre. 

Je ris un peu lorsqu'il me dit que sa mère serait capable d'appeler la garde nationale.

- Ma mère a déjà appelé les flics parce que j'avais oublié de lui envoyer un SMS pour lui dire que j'étais rentrée. C'est toujours dans l'excès une maman.

Ma louve sembla se détendre depuis que j'avais posé ma main sur l'épaule du jeune homme. On aurait dit que la proximité physique la rassurait. Cette constatation me fit froncer les sourcils. Pourquoi maintenant, pourquoi ce gamin de quatre ans rencontrer il y a vingt-six ans dans un parc à Londres, pourquoi ? Simple question qui n'était probablement pas prête d'avoir une réponse.

Il me sortit de mes pensées en reparlant de la tapisserie.

- Il faudrait aller aux archives de la ville pour trouver une photo de cette tapisserie, mais je ne suis même pas sûre que l'on trouvera quelque chose... Et je ne sais pas, un dragon qui garde un trésor serait symbole de l'avarice humaine gerbante de l'époque. Un dragon gardant un donjon, laisse entendre que la femme était considérée comme une chose pure qui devenait sale une fois approchée par un homme et qu'il fallait donc qu'il mérite de pouvoir poser les yeux sur cette chose fragile et pure..

Je ris 

- avec cette description j'ai l'impression de décrire mes frères dès que quelqu'un m'approche.

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Andrew Oakwood
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Ven 17 Mar - 15:45


Je lui rendis un sourire quand elle me dit qu’elle avait plusieurs couches de vêtements.

Dieu merci je pense pas que j’aurais pu regarder une femme nue de manière si abrupte. Et cela même si le courant passe bien entre nous ,et que je ne comprenais pas pourquoi mon instinct était si réactif avec elle.

“ C’est normal, ma mère m’a dit qu’il fallait toujours être respectueux, et on est jamais à l'abri qu’un autre vêtement parte avec un pull alors je préfère éviter toute gêne. “

Mon ton était sincère et franc, je me doutais avec ce qu’elle avait vécu qu’elle n’était pas spécialement du genre naturiste. Ou exibitionniste. Et je croit que j’était encore un peut gêné de voir une femme nue, même si elle ne l’était pas.

J'esquisse un sourire en coin alors qu’elle disait qu’on se côtoyait

“ Ah oui ça te fait une sacré famille, un triple interrogatoire ? je vais devoir préparé ma présentation alors sinon ça va mal finir “

j'esquisse un sourire amusé a cette idée

“ Mais je vois malgré ce que tu as pu vivre au moins tu as eu la chance d’avoir cette famille adoptive, c’est important d’avoir des gens pour nous soutenir, malheureusement .. on ne peut pas toujours tenir le coup seul “

Ma voie était devenue plus rauque, je repensais à tout ce que j’avais dû traverser et comment ça aurait été sans la meute…

“ Sans vouloir être indiscret, tu faisais des études de quoi? et encore désolé d’avoir dérangé ta tranquillité hivernale du coup “

“ Oui je comprends malheureusement sans contrôle, un loup entraîné à tuer des vampires peut facilement tuer des êtres humains. Je ne sais pas de quoi ça fait de moi, mais dans ma famille on met un point d’honneur à faire ce pour quoi on a été créé… je ne sais pas si c’est bien ou mal a vrai dire mais ça me convient, je suis ici pour protéger l’humanité même si celle ci ne sera jamais mon sacrifice, et si une part d’elle me traquera comme un monstre.
C’est la mission que la mère nature m’a confié“


Il y avait une certaine résolution dans ma phrase, je prenais ça très au sérieux, par conviction ? par endoctrinement? car on me répète ça depuis toujours, peut être un peu des deux mais à vrai dire je ne voyais pas ma vie autrement. Surtout depuis que j’avais perdu tout ce qui aurait pu me rapprocher de l’humanité pour faire autres choses…

“ Je sais malheureusement c’est arrivé, et ça a fait de moi l’homme qui est devant toi, y repenser me rend toujours triste après ces années mais .. eux n’on plus la chance de vivre ou de réaliser leur rêve alors je me doit de faire du mieux que je peux pour leur rendre hommage “

Je pris le mouchoir avec un geste de tête pour la remercier, et essuyer mes yeux je ne parlais pas souvent de tout ça mais c’était toujours aussi dur semblerait-il. Je sentais bien que cette jeune fille aurait voulu en faire plus mais avec sa vie, et sa réaction passé je comprenais que je lui faisais peur, pas nécessairement en tant que personne mais en tant qu’homme, de loup surement pas il semblerait qu’elle pense pouvoir se défendre largement maintenant.

“ Oui je comprends ça n’a pas toujours été facile les transformations au début surtout très jeune alors c’est normal chaque loup est différent et chaque personne le maîtrise à son rythme, certain même n’y arrive jamais. Ils sont peut être simplement pas voulu prendre de risque et voir, pour éviter qu’il t'arrive quelque chose ou au contraire que tu fasses quelque chose. Et tu sais… la famille quelque soit notre âge s'inquiètera toujours pour nous. Si j’appelle pas ma mère toute les semaine elle pense que je suis mort pour te dire … dieu merci il n’aime pas la technologie sinon j’aurais eut le droit au repas de famille en facetime”

Dis-je en rigolant avec légèreté. je rigolais alors qu’elle disait qu’une maman c’était toujours dans l'excès.

“ C’est pas faux, après tout nous serons toujours leur “ bébé” semblerait-il. Mais je préfère ça que l’inverse je pense. Imagine qu' une fois j'étais en opération avec ma brigade ma mère a appelé les pompiers pour savoir où j'étais, le capitaine était énervé d’être réveillé à 4h car je travaillais. Ça avait été le malaise total… je venais juste de passer lieutenant en plus je te raconte pas ils m’ont charrié pendant longtemps avec ça. “

Depuis que sa main était sur moi, et qu’elle ne l'avait pas retiré je me sentais comme en symbiose comme si j’était complet, mon instinct était moins sur la brèche il était plus calme plus apaisé, je n’avais jamais eu de réaction comme ça de sa part.
Elle parla alors d'aller chercher des infos sur la tapisserie… sans m’en rendre compte je souriais, elle voudrait me revoir alors ?

“ Du coup pour t’approcher je dois affronter un dragon tricéphale c’est ça que tu sous entend?"

je rigolais à cette image

“ Bon j’ai pas d’armure je vais peut être devoir investir alors, en attendant on peut faire des recherche cette tapisserie n’a pas toujours été dans cette état on a peut-être une représentation ou une description, qui sais on pourrait rechercher ça .. ensemble, si le cœur t’en dit . “
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Olesya Mcdeagan
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Dim 19 Mar - 13:25


Chasseur de dragon et vigilance

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Sa mère semblait être importante pour lui. C'est quelque chose que j'avais bien du mal à comprendre, je n'avais pas ce lien fusionnel avec mes parents. Mes frères et sœurs oui, mais pas avec les paternels, je ne pouvais pas vraiment expliquer pourquoi. Peut-être parce que j'avais cette sensation de ne pas pouvoir faire confiance aux adultes -ceux qui étaient responsables de ma survie en tous cas- Je soupirais avec amertume. Peut-être y avait-il un peu de jalousie aussi, j'aurais tellement aimé pouvoir être aussi proche de mes parents. Je ravalais mon aigreur avant de lui répondre avec un sourire :

- Je porte toujours plusieurs couches de vêtements. C'est probablement une réaction dite traumatique mais je ne veux pas que mon corps soit aussi facile à approcher que cette nuit-là. Du tout, tu ne risques pas de me voir nue de sitôt.

J'avais dit cela avec un léger rire, comme si c'était normal, comme si mon viol n'était pas grave. C'était probablement une manière de protéger ma psyché encore bien fragile après tout cela.

Il sembla amusé à l'idée de se retrouver face à un interrogatoire. Il ne s'imaginait pas ce que c'était de se retrouver dans les griffes de la famille Mcdeagan. Je levais les yeux au ciel.

- Je crois qu'il va falloir faire mieux qu'une simple présentation si tu ne veux pas finir torturé.

Je ris un peu mais me refermais quand il dit que j'avais de la chance d'avoir cette famille. Il avait raison, mais j'avais souvent l'impression d'être seule au monde contre l'enfer qu'il y avait dans ma tête.

- Pourtant je suis souvent seule face à mes démons, ils ne peuvent rien faire contre les monstres qui envahissent ma tête.

Avais-je dit cela à voix haute ? Apparemment. Il allait probablement flipper et partir en courant. Oh et puis au pire tant pis, il partira comme les autres.

Il me sortit de mes pensées bien sombres lorsqu'il me demanda ce que j'avais fait comme études.

- Sociologie et anthropologie, l'étude de l'humanité et de son évolution au sens large. Durant ma seconde année j'ai fait une espèce de dépression nerveuse, il semblerait que le traumatisme de mon agression est refait surface et je me suis retrouvée incapable d'aller en cours car même mes professeurs masculins me terrorisaient. Et après je n'ai jamais osé retourner sur les bancs de la fac, je crois que j'ai bien trop honte de cette gamine bousillée que j'étais devenue et que je suis sans doute encore un peu.

Je ne m'en étais pas rendu compte mais les larmes m'étaient montées aux yeux pendant que je parlais. Je ne savais pas trop pourquoi elles étaient là. La douleur ? Peut-être, après tout, je ne serai jamais totalement guérie de cette enfer. La colère ? Certainement. Comment avais-je pu être aussi faible ? Comment avais-je pu me laisser bouffer par ce connard qui avait tenté de détruire ma vie? Je n'en savais rien. J'avais juste honte de ne pas avoir pu être aussi forte que j'avais promis à mes frères de l'être je n'étais qu'une faiblarde qui faisait encore des cauchemars d'une agression datant de treize ans maintenant.

- Du coup j'ai fait une rapide formation pour pouvoir être éducatrice et servir de pion au lycée de Fate Hill. Et je bosse le weekend bénévolement au refuge animalier... C'est quand même bien nul quand à la base je vouais ma vie à devenir criminologue pour pouvoir aider tous ces gosses que des monstres ont massacré mais même ça, j'ai pas foutu en être capable.

Je ne savais pas pourquoi je parlais autant. C'était la première fois que je mettais des mots là dessus, que j'avouais mon échec lamentable.

J'essayais mes larmes du revers de ma main. Ce n'était pas la peine de montrer à quel point j'étais lamentable.

Je l'écoutais parler de l'éducation qu'il avait reçu comme tueur de vampire et son discours me glaça le sang pendant une seconde :

- Tu parles comme quelqu'un qui sort d'une secte à qui on a littéralement lavé le cerveau, c'est flippant un peu... C'est plus une éducation parentale là c'est du bourrage de crâne.

Et là c'était l'ancienne étudiante en sociologie qui parlait, celle qui avait étudié, le comportement des communautés sectaires..

- Après on se demande pourquoi je refuse de rejoindre une meute ... Il est hors de question que je vive dans la seule optique de tuer. Protéger l'humanité oui, tuer comme si c'était un devoir divin, non ça me répugne.

Il revint sur le décès de son premier amour. Mon cœur se serra :

- le meilleur moyen de rendre hommage aux gens que tu as aimé, c'est d'être heureux... Et je ne veux pas être désagréable mais tu n'as pas l'air très épanoui jeune homme...

Je ris un peu lorsqu'il me parla des parents et de leurs inquiétudes

- Je vis à deux rues de chez mes parents et si on rentre pas au moins une fois par semaine pour le repas du dimanche, ils sont capables d'appeler les pompiers, la police, le GIGN...

J'éclatais de rire quand il me raconta cette anecdote où sa mère avait réveillé son supérieur :

- Mon dieu j'imagine même pas le nombre de messages que tu devais avoir sur ton portable en rentrant de garde.

Il rigola à l'idée d'avoir à affronter mes frères comme on affronterait un dragon à trois têtes.

Je hochais la tête en riant légèrement à son affirmation.

Lorsqu'il parla de la tapisserie, je hochais la tête à nouveau.

- personnellement je l'ai toujours connue comme ça, mais oui il y a probablement une trace de son existence quelque part dans les archives, ça risque de nous prendre des heures pour en retrouver la trace..

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Andrew Oakwood
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Dim 19 Mar - 14:10


Je savais très bien que chaque victime réagissait différemment aux événements, en tant que pompier nous avions eu des formations pour pouvoir voir certains signes et tenter de réagir en conséquence. Parfois il était compliqué dans l’instant de savoir comment agir il fallait juste réagir et faire avec. Mais au final je pense que je la comprenais, elle avait dû se sentir vulnérable et c’était peut être une sorte de manière de se protéger. J’avais aussi eu ce genre de mécanisme après leur mort …

- How je.. en toute franchise … je ne souhaite pas te voir nue enfin pas ici et pas comme ça mais… c’est peut être présomptueux de ma part mais si un jour tu le souhaites, j’aimerais te revoir.


J'avais l’air sûrement un peu gêné mais cette fille m’était sympathique et je ne pouvais pas m’empêcher de vivre et de rencontrer des gens, surtout que ici j'étais seul je n’avais pas ma meute ou d’amis ou collègues. Alors si je devais enquêter et sembler normal il me faudrait des amis. Et… j’avais cette choses au fond de moi que je ne comprenais pas qui s’agité quand j’était avec cette fille je devais élucidé cela.

- Un power point alors ? présentation en 6 étapes, avec un arbre généalogique, un dossier sur ma vie, et mon pédigrée ? ça va me demander un peu de travail alors semblerait-il.

Je disais ça avec humour et légèreté. mais au fond de moi j’était sérieux, et à vrai dire je pense que si je devais encore présenter une fille à mes parents elle subirait sûrement les même choses, la torture en moins, mais je pense que ma mère a du former les interrogateurs du KGB parfois …

Mais lorsqu’elle me dit qu’elle était seule face a ses démons un petit sourire en coin apparut sur mon visage, je levais les yeux au ciel alors comme si je parlais aussi à quelqu'un d'autre ou que je voulais qu’on m’entende

- Tu sais… on est toujours seul face à nos démons, mais parfois quelqu’un arrive à nous donner la force de les affronter. la seule personne qui peut faire quelque chose contre eux c’est nous… Je sais très bien ce que c’est comme sentiment. Quand nos amis..notre famille, et le seul lien qui nous empêche de sombrer dans une abîme de noirceur.

mon regard avait changé l’espace d’un instant mon visage c’était renfermer d’un coup mais mon expression changea rapidement alors qu’elle me parler de ses études, c’était dommage qu’elle ait arrêté mais qui suis-je pour la blâmer alors que j’avais fait la même choses plus ou moins?

- How, ça a dû être dur , je suis désolé sincèrement, j’espère qu' un jour tu auras le courage de les reprendre. Tu as l’air d’avoir un regard critique sur la société c’est ce qu’il faut pour la faire évoluer en bien. Alors j’espère que si tu le souhaites, toujours tu réussiras à réaliser cela, après tout, le passé appartient au passé il ne faut pas se laisser enchaîner par celui ci.. oui je sais c’est plus facile a dire qu’à faire

j’esquissais un sourire complètement sincère, pas pour l'encourager mais pour lui faire comprendre que aussi inexplicable que cela était j’étais là maintenant après notre rencontre il y si longtemps de ça. et que même si je ne pouvais effacer son passé je pouvais être un ami pour elle et la soutenir.
Je fus attristé alors que je pus voir à quel point elle semblait s’en vouloir..

- Si je peux me permettre de donner mon avis, tu n’as peut-être pas réussi à devenir criminologue mais ces enfants tu les aides. Différemment simplement, déjà tu es bénévole pour aider les animaux abandonnés et essayer de leur trouver une nouvelle famille, et des gosses en difficulté j’en ai connu… la fille dont je t’ai parlé, elle et son frère était les terreur à mon école j’suis devenu ami avec eux…et ensuite plus après avoir mis KO son frère et failli la rouer de coup car ils étaient encore en train de martyriser un gamin… personne ne l’avait vu aucun adulte ne s’intéressait à eux sauf que leur père les battait régulièrement… Au final un adulte qui aurait eu l’empathie ou la lucidité de le voir aurait pu les aider …et empêcher ça mais au final personne ne l’a fait et je n’ai pas réussi à les protéger alors… oui on m'a formé pour tuer les vampires mais je n’ai pas été fichu de protéger les gens que j’aime d’un homme…. mais toi aujourd’hui tu peux le faire ,tu peux aider ces jeunes, et les aider à traverser surement un des moments les plus durs de leur vie alors… je pense pas qu’il faut dénigrer le travail que tu fait au contraire…

Je me tus pour reprendre mon souffle en fermant les yeux… je ne pensais pas autant m’ouvrir un jour, c’était étrange… je comprenais complétement ce sentiment d’échec échouer une promesse, échouer à être fier de soi même … Mais je ne pouvais accepter qu’elle se dénigre d’une telle sorte…

- Désolé ..Je me suis emballé j’aurais pas dû te parler comme ça…


j’écarquillais les yeux.. une secte ? j’avais toujours été élevé comme ça et je n’avais jamais vu le problème, j’avais été heureux, et ce qui m'avait retiré ce bonheur n’avait rien à voir .. je tirais une grande satisfaction de tuer un vampire, autant que de sauver une vie dans un incendie au final c’était mon combat pour protéger l’humanité. J’avais accepté mon état ,et cet état de fait.

- Je.. je ne sais pas , je suis né dans ma meute et j’y ai grandi, oui on a fait de moi une arme pour protéger l’humanité et j’ai voué ma vie à protéger celle ci, que ça soit mon humanité ou mon aspect animal… Mais ce n’est pas plutôt un altruiste exacerber de décider de vouer sa vie à la protection d’être qui ne sauront jamais ce que tu as fait ? Voir même ou certains de leurs semblables te traquent…

Puis elle me dit que je n'étais pas épanouie ce n’était pas totalement faux…

Oui il est vrai que ce n’est pas le meilleur moment ces derniers temps mais après tout on ne sait jamais de quoi demain est fait. Qui aurait cru qu’on serait ici les deux enfants que nous étions se retrouvant alors … bon peut être que l'avenir sera radieux finalement


j’avais un sourire sincère aux lèvres alors que je la regardais avec douceur avant de rire avec elle alors qu’elle me parlait de ses parents.

- Bon je vois qu’on a des parents qui se ressemblent, semblerait, moi maintenant que j’ai déménagé ici je ne les verrais plus aussi souvent je pense que a chaque fois ma mère vas faire un festin on aura a manger pour 10j. et Non vaut mieux pas imaginer le nombre de messages en rentrant, le pire je crois c’est que je suis pompier volontaire depuis mon adolescence, j’ai toujours fait ça alors … elle connait le principe quand même !

Je rigolais légèrement quand elle me dit qu’on allait devoir chercher les infos de la tapisserie pendant des heures.

- ah désolé pour toi alors tu vas devoir me supporter encore plusieurs heures pour qu’on effectue ces recherches mais à vrai dire tu as attisé ma curiosité j’ai envie de comprendre l’histoire de ce lieu et de cette tapisserie, de savoir qui vivait là. Pourquoi personne ne prend soin de ce lieu historique. Et puis c’est toujours amusant de fouiller qui sait on trouvera peut être un trésor ou une énigme à résoudre.


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Olesya Mcdeagan
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Olesya Mcdeagan

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Lun 20 Mar - 11:58


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Cette conversation était un peu bizarre à vrai dire. Sa réponse me fit froncer les sourcils. Me revoir ? Oui, mais hors de question qu'il me voit nue d'une quelconque manière.

- Tu ne me verras jamais nue quelque soient les circonstances de toutes manières...  

J'avais été un peu sèche là, je soufflais un bon coup avant de dire : 

- Pardon ma réaction était excessive, les traumatismes me feront perdre la tête un jour.

J'éclatais de rire lorsqu'il parla de la manière de se présenter à ma famille.

- un extrait de casier judiciaire devrait suffir en vrai même si je suppose que le tien est vide sinon tu ne pourrais pas être pompier.

J'avais dit cela avec légèreté, sachant très bien que l'on ne pouvait pas être pompier avec un casier judiciaire, donc je n'étais normalement pas en présence d'un agresseur. Ça aurait dû me rassurer et même si ma louve se sentait en sécurité en sa présence ; l'humaine restait tout de même sur ses gardes. Après tout mon agresseur semblait être un gars bien aussi. On lui aurait donné le bon dieu sans confessions. La police avait dû montrer la vidéo surveillance où l'on voit ce que Damian me faisait subir, à sa famille, pour leur prouver que je n'étais pas coupable de la mort de leur fils. Sa mère était venue s'excuser mais à l'époque je n'avais rien voulu entendre. C'étaient des chasseurs, ils voulaient ma mort, pourquoi aurais-je écouté ses excuses ? S'il avait réussi son coup elle aurait simplement félicité son fils de m'avoir tué, qu'il m'ait violée n'aurait pas posé le moindre problème puisque j'étais morte. Enfin vous voyez pourquoi mes parents et mes frères et sœurs sont dignes des inspecteurs du FBI?

Notre conversation continua et j'avais fini par murmurer que je me sentais seule face à l'enfer. Il sembla se renfermer avant de me répondre. Décidément s'il y avait un concours du loup le plus traumatisé du monde, nous serions tous les deux à la première place. 

Il avait raison nous étions les seuls à pouvoir nous battre contre nos démons personnels.

- Tu as probablement raison, le seul moyen de m'en sortir c'est de me battre seule envers et contre tout....

Il sembla attristé par mon explication de mon arrêt des études. Il fit preuve de compassion et peut-être d'un peu de pitié aussi. Je détestais qu'on ait pitié de ma personne après tout, je n'étais qu'une victime parmi tant d'autres. Puis je n'étais plus une victime, plus maintenant.

- Je ne pense pas que je pourrai les reprendre un jour, j'ai 30 ans c'est plus vraiment un âge pour reprendre des études. À 30 ans tout le monde s'attend à ce que je me mette en couple et ait des enfants, c'est une hérésie à mes yeux, mais c'est le cas.

Je ne voulais pas d'enfants c'était quelque chose que je n'osais pas dire d'habitude mais ... J'étais bien ici avec lui. C'était un peu comme une parenthèse hors du temps.

Il sembla s'emballer sur l'idée que j'étais utile pour aider ces gamins torturés par la vie et parfois même par leurs parents :

- Il est parfois difficile pour les adultes de comprendre la souffrance des enfants à moins qu'ils aient vécu l'enfer eux-mêmes. Ce n'est pas pour rien que j'ai déjà appelé les services sociaux quand notre meilleure élève est devenue une garce de première catégorie... Ce n'était pas normal et j'avais eu raison de faire appel aux services concernés... Malheureusement... 

Je me refermais un peu face à la tristesse que cette situation avait fait remonté en moi. Comment l'humain pouvait-il être assez con pour torturer sa propre progéniture, que ce soit par les coups ou par la privation de nourriture ? Oh comme je pouvais haïr l'humanité parfois.

Il s'excusa de m'avoir parlé de manière un peu abrupte, je ris un peu :

- t'inquiète les traumatismes nous rendent très sensibles et émotionnels sur certains sujets et c'est normal, il ne faut pas t'excuser pour ça.

 Il sembla surpris que je parle de secte.

- Ne m'en veux pas pour ce que je vais dire, mais c'est de l'endoctrinement ça pas de l'altruisme volontaire, ou alors tu as un ego surdimensionné qui te donne le Complexe du héros, comme les pompiers qui allument eux-mêmes les incendies. Mais ça ne m'a pas l'air d'être ton cas, on t'as juste fourré dans la tête que tu n'étais qu'une arme et rien d'autre. Ça ne m'étonne pas que tu n'ais pas fini ton deuil, tu ne t'accordes pas le moindre temps pour penser à toi et pour te reconstruire, tu es tourné uniquement vers les autres Andrew, ce n'est pas bon ...

C'était moi qui disais ça alors que je faisais exactement la même chose de mon côté ? C'était l'hôpital qui se foutait royalement de la charité.

Je souris quand il parla d'un possible avenir radieux. 

- Je ne sais pas s'il sera radieux mais au moins il y a un avenir et quand on a passé treize ans de sa vie à ne pas savoir si on allait survivre une année de plus, ça fait du bien de savoir qu'on est capable de se projeter plus loin qu'un jour après l'autre.

Je ris à nouveau quand il parla de ses parents :

- si tu rencontres mes parents et que tu survis à leur interrogatoire, tu seras probablement invité tous les dimanches soirs pour le repas familial.

Il reparla de la tapisserie. 

- Ce château doit probablement appartenir à l'une des familles fondatrices de l'île mais difficile de savoir à qui puisqu'il n'y a plus grand chose à part des ruines...

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Lun 3 Avr - 16:34


Je fus surpris de la réaction ,j’avais été maladroit ? Ça faisait longtemps que je n’avais pas parlé à une fille dans un tel contexte ,peut être que j’avais fait des avances ou des sous entendu? Sa réaction me surprit quelque peu.

“ How euh… excuse-moi … ce n’était pas ce que je voulais dire, je souhaite te revoir mais habillée autour d’un café, ou à enquêter sur cette tapisserie .. rien qui se pratique dénudé à ma connaissance du moins. Si tu en as envie bien sûr. “

j'esquissais un sourire un peu gêné comme celui d’un enfant qui demanderait pour la première fois à une fille si il pouvait lui tenir la main.

“ Exactement vierge de tout, mais c’est pas un peu excessif ? on peut être dingue et ne jamais rien avoir commis … je pense qu’il devrait revoir leur méthode quand même la sécurité laisse un peu à désirer semblerait-il “

Je rigolais avec légèreté,le ton de ma voix était bien sûr ironique alors que je disais ça mais un peu de légèreté n’était pas de trop dans cette discussion. De toute façon en tant que loup même si nous étions vierges de tout soupçon dans le monde des humains nous restions des êtres créés pour tuer d'autres créatures.

Elle sembla légèrement plongée dans ses songe je n’eus pas le courage de l’en sortir alors j’attendis quelque peu qu’elle en sorte

“ Je ne peux pas t’aider à les affronter mais si tu en as envie je peut te changer les idées de temps en temps c’est pas grand chose, mais ça évites de trop rester sur la brèche à combattre, ça fatigue à force “

Mon sourire était sincère en disant ça je savais très bien que pour s’en sortir il fallait aussi savoir apprécier les choses en dehors de ça. Ne pas être toujours dans un combat intérieur interminable.

30 ans ? et alors on était bien en tant que loup la démonstration que nos vies n’étaient que ce que nous en faisions. Certes j'avais comme vision celle d’un combat qu’on m'a légué par ma nature mais je comprenais les loup qui n’y participaient pas ou ne voulait pas s’enfermer dans un carcan

“ Tu sais quoi? leur vie parfaite ils peuvent se la foutre au cul, j’en ai rien a faire qu’a 30 ans on doivent faire si ou ça, ils sont pas vécu ce qu’on a vécu, alors leur photo de bébé avec des petites chaussettes et leur photos de noel j’en ai rien à secouer, si tu veux reprendre tes études à 60 ans reprend les, c’est ta vie de toute façon, si j'écoutais ma mère j’aurais dut faire des enfants loup et refaire ce qu’ils ont fait avec moi, je suis peut être sortie d’une secte *lui fait un grand sourire* et j’ai accepté ma condition mais ca veut pas dire que j’infligerais ça a quelqu’un, tu peux les reprendre à distance et travailler, c’est dur mais si tu aime ça ca t’évitera de voir les prof et les gens dans un premier temps. “

je soufflais gêné.


“ désolé je suis un peu intrusif dans ta vie … “

j'étais quelque peu gêné, je ne la connaissait que depuis quelques minutes et j’avais l’impression qu’on était hors du temps que ça faisait une éternité, que je l’avais toujours connue, elle m’inspirait plein de choses, plein de sentiment, mais pas de la pitié au contraire,elle réveillait en moi un feu qui n'avait pas brûlé depuis longtemps un feu éternel qui avait failli s’éteindre. un feu capable de tout brûler celui là même qui m'avait poussé à vouloir aider les gens au quotidien en tant qu’homme et en tant que loup mais la c’était différent car j'étais lié à cette personne lié par un lien que je ne saurais expliquer , comme si nous étions la lune et le soleil, mais que nous nous étions enfin retrouvé après une éternité à se courir après.

“ Je veux pas me jeter des fleurs mais j'ai vu juste … tu as connu la souffrance et tu connais ce masque… alors tu as peut être sauver cette fille ce jours là j'espère sincèrement qu’elle s’en sortira, malheureusement souvent les enfants ne peuvent que subir les affres de leur parents … “

Elle semblait sincèrement touchée par le sort de cette enfant, c’était une personne bien, altruiste aussi, à sa manière et même si nos deux manière était différente l’une de l'autre au final nous avions le même objectif. Aider notre prochain.

“ Tu as peut être raison, mais si ce qu’on a m'a raconté sur la création des loups, sur notre création, malheureusement nous sommes des armes… des armes créées pour combattre les vampires, nous ne sommes pas une évolution naturelle. Et non je te rassure je ne suis pas pyromane, j’ai assez de boulot comme ça pour m’en ajouter. mais tu as peut être raison je ne me laisse pas de temps mais c’est cela qui m'a amené ici .. amener à te retrouver, à retrouver cette petite fille que je n’ai jamais oubliée. Alors j’accepte de prendre du temps pour moi et de moins jouer au héros, de toute façon j’suis pas hyper fan des collants et des capes, mais la condition c’est que toi aussi tu en fasses de même. “

J’avais un rictus un peu taquin au coin des lèvres. Elle comprenait peut être qui j’étais ou ce que je ressentais, ou même qu’une partie mais je n’étais pas en reste, nous étions chacun à notre manière un écho d’une choses plus ou moins similaire qui résonne de la même manière.

“ Te projette pas trop loin alors que je puisse rester un peu plus avec toi “

j'écarquillais les yeux en grand en mode “ whut what wait j’ai vraiment dit ça ? “ j’eu l’air gêné un peu comme un enfants qui aurait dit je t’aime pour la première fois ou appeler la maîtresse maman, oui c’est la même gêne.

“ Si je survis tu devras donc au minimum me supporter tous les dimanches ? ca ira pour toi ça a l’air d’être une sacrée épreuve quand même bon après je peut être d’astreinte donc je ne serais surement pas toujours là mais bon je suis quand même curieux de connaître cette famille avec ce que tu m'as dit sur eux “

Alors qu’elle parla de la tapisserie je lever les yeux vers celle ci plonger dans une profonde réflexion

“ Hum oui mais celles-ci sont encore en place non? ou l’une d’elle aurait disparu ? nous devrions faire des recherches, et je pense que réhabiliter le château pourrait être un projet intéressant c’est étrange de l’avoir laissé à l'abandon ça m’intrigue tout ça “
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Olesya Mcdeagan
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Lun 10 Avr - 10:36


Il bafouilla des excuses maladroites je secouais la tête, signe que ce n'était pas grave.

- le café c'est pas mon truc je t'avoue à choisir je préfère un chocolat chaud.

Je dis cela en riant légèrement. Je restais une enfant dans l'âme. Je n'avais jamais vraiment apprécié le café et son amertume. Puis il fallait être honnête le café américain était plus du sucre de la crème et deux gouttes de café, qu'un vrai café.

Il revint ensuite sur les conditions pour devenir pompier. Avoir un casier judiciaire vierge. Était-ce suffisamment sécuritaire ? Probablement pas. Après tout il suffisait de ne jamais se faire prendre pour garder un casier vierge de tout soupçon.

- Le chasseur qui a tenté de me tuer, a probablement tué bien d'autres personnes et si il n'y avait pas eu de caméra dans cette ruelle sordide où il a abusé de moi. Personne n'aurait cru à la légitime défense et je serais probablement entrain de croupir en prison. Parce que Damian avait un père influant qui a toujours fait en sorte que les agressions sexuelles de son fils soient jetées aux oubliettes. Alors est-ce qu'un casier judiciaire vierge est suffisant ? Non car il suffit de ne jamais se faire prendre ou d'avoir de bonnes relations.

J'avais répondu cela en haussant les épaules, quelque peu dubitative. Peu de temps après je fus perdue dans mes pensées sombres. J'étais fatiguée de me battre contre moi-même. J'avais cette sensation que je ne pourrai jamais m'en sortir complètement. Je savais que c'était une pensée intrusive que j'étais en thérapie et que ça finirait par payer mais à l'instant T, j'étais si fatiguée.

Il me dit que même s'il ne pouvait pas m'aider à affronter mes démons intérieurs, il pourrait m'aider à me changer les idées. Je ne sus quoi lui répondre. Après tout nous étions censés être des étrangers l'un pour l'autre. Pourquoi voudrait-il tant m'aider ? Et pourquoi ma louve semblait ravie de cette idée ? Elle qui avait l'habitude de vouloir mordre chaque être de la gente masculine qui osait nous approcher. Je ne comprenais rien à tout ça... Et le fait que j'avais envie de fumer alors que j'avais arrêté depuis quasiment trois mois montrait bien que quelque chose me perturbait.

J'avais ensuite expliqué qu'il était probablement trop tard pour reprendre mes études. Le jeune homme s'emballa quelque peu. Un peu nerveusement il me parla de ses parents et encore une fois j'eus l'impression d'entendre parler de Charles Manson et de son espèce de secte de meurtriers. Ça faisait froid dans le dos.

- Tes parents ont vraiment une drôle de vision de la vie. Puis faire des enfants loup c'est risquer de condamner ces mêmes enfants à la culpabilité d'avoir tué. Ça me paraît complètement surréaliste de vouloir ce type de choses pour ses enfants ou même pour ses petits enfants.

Je disais cela sans critique. C'était juste un constat, l'idéologie des tueurs de vampires me perturbait parfois.

Il s'excusa de la vigueur de ses propos je secouais à nouveau la tête. Ce n'était pas grave j'avais trois grands frères et un père qui pensaient pouvoir gérer ma vie alors cela n'était rien.

- J'ai l'impression que durant cette conversation nous passons notre temps à nous excuser.

Dis-je en riant légèrement. C'était un fait en une heure de conversation, nous avions présenté nos excuses au moins trois fois chacun.

Nous parlions de notre expérience avec les enfants harceleurs. Souvent c'était un signe que quelque chose n'allait pas dans la famille ou dans la tête de ces bourreaux en couche culotte.

- Aux dernières nouvelles, elle est entré en fac de médecine. Elle veut devenir neurochirurgienne, cette gamine a plus de courage et de force de caractère que n'importe quel adulte que j'ai pu rencontrer dans ma longue vie.

J'avais dit cela avec une certaine émotion. Oui le sort de cette adolescente m'avait profondément touchée. Le fait qu'elle s'en soit si bien sortie, était une fierté, j'étais fière d'elle. D'elle et peut-être un peu de moi aussi. Après tout j'avais tout fait pour la sortir de l'enfer.


J'éclatais de rire quand il se compara à un héros en collant.

- Tous les héros ne portent pas de capes.. Avant de pouvoir m'accorder du temps et le droit de vivre en paix, il faudrait que ma thérapie pour me débarrasser de l'enfer que j'ai dans la tête fasse un minimum effet.

Il me dit de ne pas me projeter trop loin et sembla gêné d'avoir dit cette phrase à haute voix comme s'il avait parlé sans réfléchir. Cela me fit légèrement rougir.

- j'ai tendance à me projeter sur une semaine. Si j'arrive à survivre sur la semaine, alors on verra pour la semaine suivante.

Dis-je simplement. C'était un fait quand je disais que j'avais du mal à vivre ce n'était pas une blague j'étais en mode survie depuis plus de treize ans.


- Ne sois pas si impatient de les connaître quand tu les connaîtra tu ne voudras plus que l'on se côtoie, quand tu auras rencontré cette famille de dingue.

Je ris un peu.


Il reparla du château. Il semblait enjoué à l'idée de pouvoir réhabiliter ce pauvre bâtiment.

- Plusieurs d'entre elles sont encore dans les murs de Fate Hill mais je ne suis pas sûre que les contacter pour leur parler de ce vieux château soit une bonne idée.
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