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two souls don't find each other by accident | atti and oli
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Atticus Davies-Miller
the beast inside
Atticus Davies-Miller

wish to the stars
arrivée : 30/12/2022
posts : 34

âge : 30

Mar 14 Fév - 17:05



two souls don't find each other by accident
Atticus and @Oli O'Brien


Lundi 6 février - 2h47

Il tournait en rond comme un animal en cage, la chaîne à ses pattes clinquant à chacun de ses pas, entaillant sa chaire plus profondément. C'était ce qu'il était après tout. Un animal en cage. Une fois par mois, son identité entière se résumait à cela. Un animal. Une cage. Cela prenait-il vraiment fin au lever du soleil ? Évidemment que non. Depuis deux ans il vivait dans une cage au quotidien. Si elle n'était pas toujours physique, son esprit tourmenté s'échinait à ne lui laisser aucun répit. Après réflexion, ce n'était pas tout à fait vrai, l'ébullition de sa cervelle semblait s'apaiser sans aucune difficulté au contact d'une certaine brune. Son prénom lui échappait sous cette forme. Un loup n'avait que faire d'un nom. Son odeur en revanche était imprégnée dans toutes ses cellules et son visage imprimé sur ses rétines. Même sous cette forme, elle réussissait à occuper ses pensées.

La valse incessante de ses pas ne s'arrêtait pas. Il tournait. Virait. Retournait. Désespéré de courir en liberté. De fouler la terre de ses pattes. Pourquoi était-il toujours enfermé ? Il n'en savait trop rien, mais c'était pourtant le cas. Et ça le rendait fou de rage.

Après un énième aller-retour, elle le frappa de plein fouet. Une odeur nouvelle. Il ne l'avait jamais sentie auparavant et pourtant elle lui semblait familière comme aucune autre. Les muscles tendus, le museau levé vers le haut, vers la grille qui menait à l'extérieur, il reniflait l'air. Oreilles dressées. Myocarde palpitant à une allure folle. Bordel, c'était quoi ça ? Si l'humain avait déjà eu cette réaction face à l'odeur de la brune qu'il avait plein la tête, le loup n'avait jamais rien rencontré de tel. L'odeur interférait avec tous ses sens. Il ne savait pas d'où elle venait, mais il devait le découvrir. Tout le reste de la nuit, il s'échina à essayer de se défaire des chaînes qui l'étreignaient, sans succès.

Lundi 6 février - 8h16

Il ne prit même pas le temps d'essayer d'étirer ses muscles encore endoloris de sa transformation. D'un bond, ignorant la pulsation sourde des courbatures, il se releva, délogea la clé de derrière la brique du mur, se détacha et s'habilla en quatrième vitesse. L'odeur de la nuit le hantait encore. Il ne comprenait absolument pas pourquoi elle l'attirait comme ça mais il lui était impossible de le nier. Il espérait juste ne pas tomber sur Naya avant de trouver sa provenance parce qu'il ne pouvait pas se permettre de l'ignorer. Il savait cependant que si sa route croisait celle de la brune, il oublierait ses recherches et se perdrait dans son étreinte. Non, ce jour-là ce n'était tout simplement pas possible.

Il sortit de sa cellule, déposa un baiser sur le front de sa sœur qui dormait dans un coin, dans un semblant de garde, et remonta la couverture sur son corps, le tout en prenant soin de ne pas la réveiller. Les explications devraient attendre. L'odeur était déjà lointaine, difficile à suivre. Il n'avait pas le temps de répondre à la centaine de questions qu'elle lui poserait sans aucun doute.

Le pas décidé, il sortit du bâtiment. Cherchant les restes de cette effluve presque hypnotisante. Bordel. Il fallait absolument qu'il retrouve cette personne. Il sentait au plus profond de lui qu'il s'agissait d'une jeune louve, et qu'il fallait impérativement qu'il la débusque.

Ses pas, et son nez, le menèrent jusqu'au centre ville, proche de là où Naya l'avait rattrapé le mois précédent. À ce souvenir, son cœur rata un battement et son bas-ventre s'échauffa. Non. Il fallait qu'il se concentre. Il repoussa l'image de la brune au fond de son esprit et tourna la tête dans plusieurs directions, à la recherche de la piste qu'il suivait depuis plusieurs minutes maintenant. Mais plus rien. Le néant. Alors qu'il commençait à paniquer, persuadé de l'avoir perdue, l'effluve réapparue. Il souffla, soulagé, sans vraiment savoir pourquoi. C'était quoi encore cette merde ? Il chercherait à le comprendre plus tard, pour l'instant, il fallait qu'il reprenne sa traque avant de perdre à nouveau sa piste.

Quelques minutes plus tard, il était devant un coffee shop dans lequel il n'avait jamais mis les pieds avant. Derrière le comptoir, une petite brune à la peau matte et aux cheveux bouclés servaient les clients avec un sourire chaleureux. Planté devant la porte, incapable de la pousser, il la regardait béatement. Il n'avait jamais vu cette jeune femme auparavant et pourtant tout son être voulait la serrer dans ses bras et ne jamais la lâcher. Il était loin de ressentir le même genre d'émotions que quand il était en présence de Naya, ce n'était pas la même chose. Ce qu'il ressentait était plus proche de la relation qui l'unissait à Diana. Mais à en juger par les battements frénétiques de son cœur, cette sensation était décuplée.

Avalant sa salive avec difficulté, il poussa la porte et fit un pas à l'intérieur de l'établissement. La brune tourna les yeux vers lui et il se figea quand ils se plongèrent dans les siens. Qu'est-ce que c'était encore que ce bordel ?

KoalaVolant
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Oli O'Brien
sweet baby wolfie
Oli O'Brien

wish to the stars
arrivée : 22/01/2023
posts : 42

âge : 26

Sam 25 Fév - 17:51



“i can play too.” & Ça faisait des jours que l’angoisse avait posé bagages dans le creux de ton estomac. Une nouvelle pleine lune approchait et tu n’avais toujours pas de solution à ton problème. Il y avait forcément une solution, il y avait forcément une personne qui pourrait t’aider. Tu le savais, ça n’allait pas durer toute ta vie. Si ? C’était la seule chose qui te faisait tenir le coup, qui te faisait garder espoir : l’idée qu’un jour ce cauchemar soit derrière toi.

En attendant, la pleine lune était là, prenant le pouvoir sur toi, sur ta corp et ton esprit, alors que tu disparaissais de ce monde durant quelques heures. Tu savais que tu te réveillerais avec un trou noir dans la mémoire, nue quelque part, affolée à l’idée d’avoir du sang sur toi. Qu’est ce que tu avais bien pu faire pour mériter ça ?

Comme les deux premières fois, la douleur fut insupportable. A tel point que tu espérais à chaque fois t’évanouir, perdre conscience et ne plus rien ressentir. Mais ça n’arrivait jamais. Encore une fois, ton corps se disloqua, s’étira, et tu te tordis de douleur alors que tu prenais forme animale avant que tout devienne sombre et flou à nouveau.

Le lendemain matin, tu te réveillas au milieu des bois, seule, roulée en boule dans une petite grotte. Plus une cavité d’ailleurs. Le soleil n’était pas encore totalement levé, mais la lune n’était plus assez forte pour avoir un complet pouvoir sur toi. Tout était comme les deux fois précédentes. A l’exception d’une chose : au milieu du trou noir qu’était ton esprit, un sentiment brillait comme un feu ardent. Une sensation douce, rassurante, pleine d’espoir, comme si tu avais croisé la route de quelqu’un cette nuit. Quelqu’un qui pourrait t’apporter les réponses que tu désirais tant. Mais ta maudite mémoire refusait de t’en dire plus.


Lundi 6 février – 8h16


Tu te sentais encore fébrile, la pleine lune te surveillant toujours malgré le retour du soleil. Tu tendis un café à un client avec le plus beau sourire que tu pouvais faire, même si celui-ci n’atteignant clairement pas tes yeux. Et si ça ne s’arrêtait pas ? Et s’il n’y avait pas de solution, si tu devais vivre cette horreur durant le reste de ta vie ? T’avais la nausée rien que d’y penser. T’avais même pas 25 ans, tu étais supposée avoir encore des tas d’année devant toi, des centaines de mois et de pleine lune. Tu étais peut-être déjà en enfer après tout. La gorge nouée, les larmes menaçant de déborder, tu tentas de reprendre pied pour que ton malaise ne se voit pas. Tu avais des clients à servir. Heureusement pour toi, c’était relativement calme en ce lundi matin.

Il fallait que tu ressaisisses. Jusque-là, tu avais fait l’autruche, tu t’étais dis que si tu ne te posais pas trop de questions, si tu faisais comme si de rien n’était, peut-être que ça s’arrêterait, et que tu pourrais laisser tout ça derrière toi. Mais cette fois, tu ne pouvais plus faire ça, il fallait que tu prennes les choses en mains, et vite. Tu devais te mettre à faire des recherches, fouiner, tu ne pouvais pas être la seule à vivre ça. Les légendes que racontait ta grand-mère te revinrent en mémoire, et si ces mythes étaient réels ? Et si tu étais devenu ce monstre effrayant des histoires de ton enfance. Tu devais arrêter de te voiler la face.

Tu inspiras longuement pour reprendre pied tandis qu’un nouveau client poussait la porte vitrée. A l’instant où ton regard se posa dans le sien, la sensation qui hantait tes pensées depuis le matin revint réchauffer ton cœur, ton esprit et tout ton être. Tu ne l’avais jamais vu, jamais croisé, mais étrangement, tu eus la sensation qu’un lien venait vous lier plus fort à chaque pas qu’il faisait en ta direction. Qui était ce gars ? Était-il la lueur d’espoir qui ravivait ton esprit ?


 
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@Atticus Davies-Miller
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