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reason to believe — ft. Juliet Niels
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Desmond O'Brien
arsenic smoke
Desmond O'Brien

wish to the stars
arrivée : 15/01/2023
posts : 125

âge : 26

Ven 3 Fév - 5:59


TW : Haine parentale et humaine, allusions gores, évocations de pensées suicidaires et de violences multiples.

reason to believe

I've been waiting for something for so long, to show me the answers that I want. Reasons to believe in that so stong, but I don't think that it exists. give reason to believe this world is not a sick machine when everywhere is dead end in every direction.


⠀⠀28 janvier 2022 — 09:53 pm.

Crépuscule s’étale le long du macadam, asphyxie les sourires chastes des visages inobservables. Harley vrombit comme un diable, infecte le climat de son gaz préjudiciable. Aucun message pour la prévenir de ton arrivée imminente, seul le capharnaüm du moteur pour la tirer de sa torpeur.

Et toi, scélérat, que te restes-t-il pour t’extirper de tes cauchemars ?

De ces nuits noires à chercher l’échappatoire, l’envie d’agoniser entre les planches et le matelas défoncé. Leurs doigts abjects pour enserrer tes poignets, stranguler ta jugulaire, éclater les vaisseaux dans tes expressions. Il te paraît limpide au fil du temps que jamais ils ne s’effaceront, songes atrabilaires pour te replonger continuellement au fond. Et pourtant tu te débats contre les ombres, noies les hydrocutions sous des poisons, enfume les crises de déraison sous des litres d’éthanol. Et le coucou s’égosille dans ton crâne, allitération incessante du bruit de la cage mentale, celle insufflée par la marâtre. Et la honte qui bouffe tes organes, tord de dégoût tes entrailles, électrocute tes doigts à longueur de temps.

Ça n’a jamais été le début d’une belle histoire, fange chevrotine en étendard le long des gencives, depuis toujours l’irascible pour émouvoir ton âme. La méfiance exacerbée et l’acrimonie naturelle pour la plupart, cette façon que tu as de tout tourner au glas, frapper les consciences comme un portier des enfers, le comportement agressif et détonnant d’un cerbère. Le peuple t’exaspères, depuis toujours injecte de la haine dans tes viscères ; leurs manières mensongères et leurs sourires hyène. On t’a tant de fois trompé et abusé, si souvent moqué et maltraité, violenté et souillé, que t’as plus rien à parier, plus grand-chose à espérer. Jusqu’à ton sang t’as manipulé, obstrué la vérité durant tant d’années que la simple pensée te file l’envie de gerber.

On t’a privé de ce qui il y a des années, aurait pu te sauver. On t’a arraché tant de ton identité, de ta sûreté, de ton espoir mort-né. Si tu avais su avant que le mal et les acariâtres ne feraient que t’abattre, si l’instruction t’avais été transmise, peut-être aurais-tu pu faire le choix de mourir, de ne plus jamais souffrir.

Ou de tout détruire.

Aujourd’hui le temps a passé, mais rien n’est excusé.
Alors que ta semelle se dépose contre l’asphalte, casque saute de ton crâne et se place à l’extrémité d’une poignée. Selle relevée, coffre éventré, un second heaume se dévoile. Tu ne l’attrapes pas dans un premier temps, t’avances vers le portail de la résidence, l’escalade comme une frappe et rebondit presque contre les dalles dans tes Dr Martens noires. Le crâne excessivement conscient ce soir, pas de brandy pour altérer tes sens, tu chopes quelques graviers dans la cour du bas, contourne le bâtiment pour trouver la fenêtre de son appartement.
Minuscule logement loué au mois avec tu ne sais trop quoi, est-ce qu’un salaire d’assistante dans une caverne de peinture sans sens peut vraiment assurer les dépenses ?

Une étincelle vacille à l’arrière de ses persiennes et dans le doute, au cas où la belle au bois dormant se serait assoupie quelques instants, t’as prévu de faire ce qu’on visionne tant dans ces films pour les filles aux hormones en plein développement. Un gravier après l’autre, ça s’élance et s’écrase dans les carreaux, de façon répétitive et arythmique, avec l’envie grisante de voir son nez pointer à la vitre.

Parce que oui, on vous l’avez pas dit, mais cette fille, c’est tout ce qui lui redonne quelque part, l’envie de survivre.
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Juliet Niels
afraid of reality
Juliet Niels

wish to the stars
arrivée : 11/12/2022
posts : 87

âge : 24

Mer 8 Fév - 20:10



“reason to believe .” & outfit Cheveux en bataille, des mèches folles s’échappant de ton chignon, tu fixes la toile sans savoir où tu vas. La nuit est tombée depuis un moment maintenant et tu dois garder les yeux ouverts, la conscience alerte. Parce que ce soir, tu ne rejoindras pas ton lit avant une heure tardive, non, tu avais plus intéressant à faire.

Ces derniers mois n’avaient pas été facile pour toi. Revenir en ville à temps plein avait toujours été dans tes plans d’avenir. New York n’avait toujours été qu’une étape, mais ce que tu n’avais pas prévu, c’était tout le reste. La date de retour, les conditions, les secrets. Alors oui, tu étais de retour à la maison, dans ton monde à toi, mais tu avais tout de même perdu tous tes repères. Toutes tes certitudes avaient volés en éclat le jour où tu avais découvert ses étranges capacités que tu semblais posséder.

Tu ne pouvais pas en parler. A personne, ni même à Ciara, ta plus proche alliée en ce monde. Tu avais peur. Qu’allait-elle en penser ? Qu’allait-il se passer ? On allait la prendre pour une folle ? Redoutant le bucher, tu avais gardé pour toi cette nouveauté. Tu avais fait quelques recherches dans l’ombre, mais rien de bien concluent. Tout ce que tu avais pu découvrir c’était que visiblement, tu n’étais pas la seule à avoir ce genre de lien avec l’eau et qu’il y avait des références à ça dans l’histoire lointaine de l’île. Mais la plupart du temps, tu n’apprenais rien, tu perdais patience et espoir.

Tu poussas un soupir en pensant à ces nuits sombres où les peurs prenaient le dessus. Heureusement, depuis quelques temps, les choses prenaient un tournant inattendu. Un virage pourtant agréable. Un virage qui porte le nom de Desmond. Si il y a bien une personne avec qui tu ne t’attendais pas à partager l’ombre qui plane sur ton existence, c’était bien lui. Et pourtant.

Toujours devant ta toile, à peindre un océan déchainé, la musique résonnant dans l’appartement, un bruit attire ton attention. Tu penses que c’est ton imagination jusqu’à ce que le bruit se répète. Encore. Et encore une fois. Tu t’approches de la fenêtre tire le voilage et tu poses le regard sur la silhouette du brun. Tu vois son visage à la lueur de la lune et ton cœur rate un battement. Putain de cœur. Tu retires alors ton élastique de tes cheveux, lave tes mains et ajuste ta jupe avant d’aller enfiler tes bottines. Vestes, bonnet et écharpe en plus, tu quittes l’appartement rapidement pour rejoindre l’extérieur. Tu prends les escaliers, t’as besoin de faire cet effort pour donner une bonne raison à ton myocarde de battre aussi vite.

Desmond et toi, vous n’aviez jamais été proches. Contrairement à la relation que tu avais toujours eu avec Ciara, il était plus distant, méfiant, vous n’étiez pas fait pour vous entendre, et c’était ok. Mais quelque chose avait changé et tu n’étais pas encore prête à le reconnaître.

Accueillie par cette froide nuit d’hiver, tu rejoins Desmond tentant de prendre un air sérieux alors qu’une tache de peinture décore encore ta pommette.

- Tu sais que j’ai un interphone ? lances-tu en souriant.

 
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@Desmond O'Brien
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